Das ist der Privatdetektiv Nestor Burma, gespielt von Guy Marchand. Den Schauspieler kennen Sie schon aus dem Post Ertrinken Verboten. Nestor Burma ist das Geschöpf von Léo Malet (der hier schon einen Post hat), der für jeden Pariser Stadtteil einen Krimi geschrieben hat. Wenn Sie eine der Verfilmungen dieser Romane sehen wollen, dann gehen Sie doch einmal zu dieser ✺Adresse. Léo Malet, der am 3. März 1996 starb, ist im Zweiten Weltkrieg mehr oder weniger zufällig in das deutsche Internierungslager in Sandbostel bei Bremen geraten.
Er hat das in seiner Autobiographie La Vache enragée (die als Stoff für viele Leben ins Deutsche übersetzt wurde) geschildert: Ich trug einen hellen Einreiher, den ich mir von einem der besten Schneider in Paris hatte maßschneidern lassen. Er hatte nicht allzu arg unter seinem Aufenthalt im Gefängnis von Rennes gelitten. An den Füßen trug ich wunderschöne Wildlederschuhe in Herbstblattfarbe, eine unglaubliche Farbe, die ich später nie wieder fand. Jacques Prévert hatte sie mir geschenkt, als er eines Tages seine Garderobe sortierte. Herbstblattfarben! Jacques Prévert. Dieser Anzug und Préverts Schuhe landeten mit mir im Stalag. Dort nahm man sie mir ab... Das Ausrufezeichen hinter Herbstblattfarben! hat er wahrscheinlich deshalb gesetzt, weil ihn die Schuhe an Préverts berühmtestes Chanson Les feuilles mortes erinnerte. Und das Chanson soll heute das Gedicht des Tages sein:
Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai!
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Die einschmeichelnd schöne Melodie des Chansons hatte der 1933 nach Paris emigrierte Ungar Joseph Kosma geschrieben. Der hatte zwar unter der deutschen Besetzung Frankreichs Hausarrest und Berufsverbot, aber sein Freund Jacques Prévert verschaffte ihm immer wieder Aufträge in der Filmbranche. Und als die Wehrmacht Paris besetzt, bringt Prévert ihn und den Photographen Brassai in Südfrankreich in Sicherheit. Zum erstenmal hat ✺Cora Vaucair das Lied gesungen, ihre Version ist nicht so bekannt wie die von Juliette Gréco und Yves Montand, aber ich finde, es ist die schönste Aufnahme des Liedes, das 1945 zu einer Hymne der Nachkriegsära in Frankreich wurde.
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai!
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Die einschmeichelnd schöne Melodie des Chansons hatte der 1933 nach Paris emigrierte Ungar Joseph Kosma geschrieben. Der hatte zwar unter der deutschen Besetzung Frankreichs Hausarrest und Berufsverbot, aber sein Freund Jacques Prévert verschaffte ihm immer wieder Aufträge in der Filmbranche. Und als die Wehrmacht Paris besetzt, bringt Prévert ihn und den Photographen Brassai in Südfrankreich in Sicherheit. Zum erstenmal hat ✺Cora Vaucair das Lied gesungen, ihre Version ist nicht so bekannt wie die von Juliette Gréco und Yves Montand, aber ich finde, es ist die schönste Aufnahme des Liedes, das 1945 zu einer Hymne der Nachkriegsära in Frankreich wurde.
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