Mittwoch, 8. August 2018

Opiumwolken


À la fintous ces nuages aux formes fantastiques et lumineuses, ces ténèbres chaotiques, ces immensités vertes et roses, suspendues et ajoutées les unes aux autres, ces fournaises béantes, ces firmaments de satin noir ou violet, fripé, roulé ou déchiré, ces horizons en deuil ou ruisselants de métal fondu, toutes ces profondeurs, toutes ces splendeurs, me montèrent au cerveau comme une boisson capiteuse ou comme l’éloquence de l’opium.

Was hat der gute Charles Baudelaire eingeworfen, dass er bei der Besprechung der Bilder von Eugène Boudin im Pariser Salon Wolken und Rauschgift miteinander in Verbindung bringt? Der große Corot war da viel nüchterner, er nannte Boudin den König der Himmel. Eugène Boudin, der Erfinder des Strandbilds, der Erfinder des Impressionismus, ist heute vor 120 Jahren gestorben. Er hat natürlich längst einen Post, das wäre heute, wo der Hochsommer ausklingt, sicher die richtige Lektüre.

Tout ce qui est peint directement et sur place a toujours une force, une puissance , une vivacité de touche qu'on ne retrouve plus dans l'atelier, hat er gesagt. Die Freiluftmalerei war für ihn das einzige Mittel, um die Natur einzufangen: Trois coups de pinceau d'après nature valent mieux que deux jours de chevalet. Dafür können wir ihm dankbar sein.

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