Ein Graf trifft in einem Bordell eine hübsche Achtzehnjährige. Er hat gleich eine schmutzige Idee: die junge Frau soll seinen Bruder (der natürlich auch ein Graf ist) heiraten, soll durch diese Heirat an den Hof des Königs kommen und die Mätresse des Königs werden. Damit unser Graf einen noch größeren Einfluss am Hofe bekommt. Das Bordell, in dem unser Graf die junge Blondine kennenlernt, wurde übrigens auch von dem Marquis de Sade besucht. Es kommt alles, wie es kommen soll, die kleine Marie Jeanne Bécu heiratet einen Grafen und wird am 22. April 1769 dem König als die Comtesse Du Barry vorgestellt. Der alternde König (es ist Louis XV) verliebt sich, die Comtesse steigt auf zur maîtresse en titre, der Nachfolgerin der Pompadour. Vielleicht hat sie ihn sogar geliebt, nach vielen Erzählungen soll sie die einzige gewesen sein, die an seinem Sterbebett ausharrte. Ich hätte dafür eine kleine Literaturempfehlung: Etiquette: Eine Rococo-Arabeske von Ossip Schubin, einer Schriftstellerin, die zu Unrecht vergessen ist.
Voltaire war hingerissen von der Du Barry. Er schreibt ihr am 20. Juni 1773 zwei kleine Gedichte in einem Brief, und diese beiden Vierzeiler, in denen es um Küsse und um Schönheit geht, sollen heute mein Gedicht des Tages sein:
Madame, M. de La Borde m’a dit que vous lui aviez ordonné de m’embrasser des deux côtés de votre part.
Quoi ! deux baisers sur la fin de ma vie !
Quel passeport vous daignez m’envoyer !
Deux ! c’est trop d’un, adorable Égérie :
Je serais mort de plaisir au premier.
Il m’a montré votre portrait ; ne vous fâchez pas, madame, si j’ai pris la liberté de lui rendre les deux baisers.
Vous ne pouvez empêcher cet hommage,
Faible tribut de quiconque a des yeux.
C’est aux mortels d’adorer votre image ;
L’original était fait pour les dieux.
J’ai entendu plusieurs morceaux de la Pandore de M. de La Borde ; ils m’ont paru bien dignes de votre protection. La faveur donnée aux véritables beaux-arts est la seule chose qui puisse augmenter l’éclat dont vous brillez. Daignez agréer, madame, le profond respect d’un vieux solitaire dont le cœur n’a presque plus d’autre sentiment que celui de la reconnaissance.
Quoi ! deux baisers sur la fin de ma vie !
Quel passeport vous daignez m’envoyer !
Deux ! c’est trop d’un, adorable Égérie :
Je serais mort de plaisir au premier.
Il m’a montré votre portrait ; ne vous fâchez pas, madame, si j’ai pris la liberté de lui rendre les deux baisers.
Vous ne pouvez empêcher cet hommage,
Faible tribut de quiconque a des yeux.
C’est aux mortels d’adorer votre image ;
L’original était fait pour les dieux.
J’ai entendu plusieurs morceaux de la Pandore de M. de La Borde ; ils m’ont paru bien dignes de votre protection. La faveur donnée aux véritables beaux-arts est la seule chose qui puisse augmenter l’éclat dont vous brillez. Daignez agréer, madame, le profond respect d’un vieux solitaire dont le cœur n’a presque plus d’autre sentiment que celui de la reconnaissance.
Der erwähnte Monsieur de la Borde ist der Komponist Jean-Benjamin François de la Borde, ein Freund Voltaires. In der Zeit, als die Du Barry maîtresse en titre des Königs ist, hatte er den Posten eines Ersten Kammerdieners des Königs. In der Revolution landet er auf dem Schafott. Wie auch der Graf Du Barry, der einst die kleine Marie Jeanne im Bordell entdeckte. Wie auch Madame Du Barry, die einmal in ihr geheimes Tagebuch schrieb: Ich habe Angst vor dem Alter und glaube, dass ich lieber tot sein möchte als hässlich. Sie wird fünfzig Jahre alt werden, dann beendet das Fallbeil auch ihr Leben. Encore un moment, monsieur le bourreau, un petit moment, hatte sie den Scharfrichter vor dem Schafott angefleht. Sie wird diesen petit moment nicht bekommen.
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